Technologies de pointe basées sur l’oxydation : pour quelles applications ?
La réaction chimique d’oxydation et ses effets sont connus depuis longtemps. Ce qu’on sait moins, c’est que les technologies de pointe qui s’appuient sur l’oxydation sont d’une redoutable efficacité pour décontaminer et purifier. Dans des domaines d’application aussi essentiels que le traitement des eaux usées et de l’air ambiant, elles ont fait leurs preuves. Mais on trouve aussi ces technologies de pointe à l’œuvre dans la dégradation des matières organiques ou le traitement des surfaces métalliques. Toujours avec d’excellents résultats.
Des technologies de pointe pour traiter les eaux usées ou polluées et les effluents industriels
Pour traiter les eaux municipales et les effluents industriels, les technologies de pointe les plus efficientes sont des procédés d’oxydation avancée (POA).
Leur objectif ? Parvenir à éliminer la plupart des contaminants et polluants. Ces derniers sont potentiellement présents dans l’eau. Leur dangerosité est avérée pour la santé humaine et les écosystèmes aquatiques. Parmi ces contaminants et polluants réfractaires : des pesticides, des produits chimiques industriels, des produits pharmaceutiques, des produits cosmétiques. On y trouve aussi des perturbateurs endocriniens, des agents pathogènes ou encore des matières organiques persistantes.
Comment fonctionnent les procédés d’oxydation avancée dans l’eau ?
Leur principe d’action est de combiner au moins deux agents oxydants primaires, comme l’ozone, l’oxygène pur ou le peroxyde d’hydrogène. Cela permet de produire des oxydants secondaires plus puissants et moins sélectifs : les radicaux hydroxyles (radicaux OH).
Les radicaux hydroxyles sont capables d’oxyder la majorité des composants indésirables jusqu’à leur minéralisation totale sous forme de dioxyde de carbone et d’eau. Ils présentent ainsi deux avantages majeurs. Tout d’abord, leur potentiel d’oxydo-réduction est nettement plus élevé que celui des oxydants primaires. Aussi, leur vitesse de réaction est très largement supérieure. Pour traiter les eaux usées ou polluées, ces technologies de pointe basées sur des procédés d’oxydation avancée affichent donc des rendements remarquables.
Une même efficacité est démontrée dans le traitement des effluents industriels. Par exemple en couplant une oxydation chimique par l’ozone et une oxydation biochimique.
Des technologies de pointe pour dégrader les matières organiques
Sous la double pression environnementale et démographique, le traitement des matières organiques denses telles que les boues des stations d’épuration a lui aussi besoin de solutions efficaces.
L’oxydation hydrothermale (OHT) – appelée aussi oxydation en voie humide (OVH) – est l’une de ces solutions. Cette technologie de pointe décompose les matières organiques et détruit les polluants. Son procédé repose sur l’utilisation d’eau à forte température (environ 250°C) et d’air à haute pression (environ 150 bars).
L’oxydation hydrothermale a pour avantage de parvenir à une dégradation efficace et contrôlée des composés organiques humides. Elle ne nécessite aucun solvant toxique. De plus, elle ne dégage aucun gaz polluant néfaste pour l’environnement. La récupération de l’énergie dégagée par le processus est même possible.
La compacité de cette technologie de pointe fait qu’elle peut s’appliquer aussi au traitement des déchets organiques. Notamment, dans des espaces restreints comme les paquebots, les navires militaires ou les hôpitaux.
Une technologie de pointe pour traiter l’air ambiant
Véritable enjeu de santé publique, la qualité de l’air ambiant nécessite elle aussi la mise en œuvre de technologies efficientes. En effet, elle permettent de contrer l’ensemble des polluants et contaminants potentiellement présents dans les espaces clos.
L’oxydation évolutive avancée, technologie de pointe développée par Naolyz, est axée sur la destruction de tous les polluants et contaminants présents dans l’air ambiant, et non sur leur captation.
Son principe d’action ? Elle s’appuie sur une source lumineuse qui active des propriétés oxydantes et neutralisantes. Ces dernières viennent découper la chaîne carbonée des molécules polluantes et contaminantes présentes. Micro-organismes (virus, bactéries, spores fongiques), particules fines (pollen, particules de diesel, pesticides, amiante, etc.) possiblement allergènes et autres composés gazeux, organiques et minéraux (perturbateurs endocriniens, formaldéhydes, méthane, benzène, etc.) sont ainsi tous neutralisés.
Cette technologie de pointe, unique au monde, permet d’atteindre un niveau de performance exceptionnel sur l’air (LOG5). Mais également sur les surfaces des pièces traitées (LOG4).
Une technologie de pointe pour traiter les surfaces métalliques
L’oxydation trouve un autre champ d’application, plus restreint mais néanmoins très utile. C’est le traitement des surfaces en aluminium. Aussi appelée oxydation anodique sulfurique (OAS) ou anodisation sulfurique. Cette technologie de pointe permet de traiter les surfaces des pièces en aluminium en créant une couche d’alumine (épaisse de 5 à 25 µm). Colmatée ou non, cette dernière les protège de la corrosion et les rend résistantes à la chaleur. L’oxydation anodique sulfurique s’obtient en immergeant les pièces en aluminium dans un bain d’acide sulfurique.
Finalement, l’oxydation est une technologie de décontamination et de purification connue et reconnue dans des domaines variés et ce, depuis longtemps. Son efficacité prouvée en fait un adversaire redoutable des polluants notamment dans le domaine très exigeant de la purification de l’air.