Élevage : comment diminuer la consommation d’antibiotiques ?
Réduire l’usage des antibiotiques en élevage est devenue une priorité sanitaire. Éleveurs, salariés des élevages, animaux et consommateurs ont tous à y gagner. Naolyz accompagne les éleveurs dans cette démarche en mettant sa technologie innovante de purification de l’air à leur service.
L’usage des antibiotiques en élevage : le trop plein
En France comme ailleurs, la consommation excessive d’antibiotiques crée une grave menace pour la santé publique : l’antibiorésistance. L’antibiorésistance survient lorsqu’une bactérie est surexposée aux antibiotiques. Elle développe alors un mécanisme de défense qui rend l’antibiotique inefficace. A l’échelle mondiale, ce phénomène de résistance de certaines bactéries aux effets des antibiotiques est même devenu une cause majeure de mortalité humaine.
Selon une étude publiée le 19 janvier 2022 dans The Lancet, les bactéries résistantes aux antibiotiques auraient directement causé près de 1,3 million de décès dans le monde en 2019. L’antibiorésistance limite en effet les possibilités de traitement des infections bactériennes courantes, chez les êtres humains comme chez les animaux.
Deux tiers des antibiotiques utilisés dans le monde sont consommés dans les élevages. L’élevage joue donc un rôle important dans la crise de l’antibiorésistance. C’est pourquoi l’Organisation mondiale de la santé a, dès 2017, recommandé que les éleveurs cessent d’utiliser systématiquement des antibiotiques chez des animaux en bonne santé.
En élevage, les antibiotiques sont administrés selon deux scénarios :
- À titre curatif ou thérapeutique pour guérir des animaux malades.
- À titre préventif pour écarter les risques de maladie et favoriser la croissance des animaux sains (cet usage prophylactique est interdit en Europe).
Le message véhiculé par l’OMS depuis des années est clair : réduire l’utilisation excessive ou inadaptée d’antibiotiques en élevage permet de préserver l’efficacité des antibiotiques importants pour la médecine humaine et animale.
Comment combattre l’antibiorésistance en élevage ?
- Par un usage raisonnable et uniquement curatif des antibiotiques sur les seuls animaux diagnostiqués malades (sous contrôle vétérinaire).
- Par la vaccination.
- Par des règles d’hygiène réduisant la transmission croisée des bactéries.
Utiliser des antibiotiques vétérinaires n’est pas moins coûteux que d’investir dans de bonnes pratiques. La mise en place de mesures de prévention est un investissement à long terme qui permet d’améliorer durablement la performance sanitaire, technique et économique des élevages.
Le recours salutaire à la vaccination
Mieux vaut prévenir une maladie plutôt que de la soigner. La vaccination est un acte préventif efficace contre certains agents pathogènes – notamment bactériens – pouvant toucher les élevages. Les vaccins disponibles sur le marché permettent de protéger les animaux de nombreuses maladies mortelles ou non mortelles fortement contagieuses.
Tous les types d’élevages sont potentiellement concernés, surtout lorsqu’ils atteignent une certaine taille :
- Élevages de bovins
- Élevages d’ovins et de caprins
- Élevages de porcs
- Élevages de volailles
- Élevages de lapins
Grâce à la vaccination, le besoin de traitements curatifs par antibiotiques dans les élevages est nettement réduit. Cependant, toutes les pathologies animales ne sont pas couvertes efficacement par les vaccins.
Purifier l’air intérieur : une solution très efficace en élevage
La réduction de l’usage des antibiotiques dans les élevages relève d’une démarche sanitaire préventive globale. Rien de mieux que des mesures de biosécurité et d’hygiène strictes pour diminuer les risques d’introduction et de dissémination d’organismes pathogènes.
La biosécurité désigne l’ensemble des mesures préventives et réglementaires visant à réduire les risques de diffusion et transmission de maladies infectieuses. Parmi ces mesures, la purification de l’air dans les bâtiments d’élevage joue un rôle central. Elle seule peut protéger les animaux d’une contamination potentielle par l’air ambiant, dans toutes les tailles d’élevage et dans toutes les filières de productions animales.
C’est pourquoi Naolyz propose aux éleveurs des purificateurs d’air dont la technologie d’oxydation évolutive avancée permet la destruction moléculaire de tous les micro- organismes. Grâce à cette technologie, les contaminants et polluants présents dans l’air – bactéries, virus, poussières et autres particules – sont éliminés à 99,99%.
Les purificateurs d’air à oxydation évolutive avancée sont efficaces contre toutes les bactéries et tous les virus, dont celui de la grippe aviaire qui sévit encore sur notre territoire en ce début d’année 2023. La situation sanitaire au regard de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en France s’est détériorée depuis l’été dernier. Elle a même empiré au cours des dernières semaines. Selon le Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, le nombre de 100 foyers d’influenza aviaire en élevage a été atteint le 2 décembre 2022.
Des bénéfices élargis pour les élevages ayant recours aux purificateurs d’air
Pour les éleveurs, la réduction de la consommation d’antibiotiques vétérinaires et la lutte contre la grippe aviaire constituent des priorités. Mais la purification de l’air dans les bâtiments d’élevage a d’autres effets bénéfiques.
La concentration d’animaux dans des bâtiments peu ventilés crée diverses nuisances. Les excréments et la nourriture dégagent des odeurs, de l’ammoniac et d’autres gaz malodorants. Les poussières sont aussi omniprésentes dans l’air intérieur. Tout cela affecte la santé et le bien-être des animaux, des éleveurs et de leur personnel. Voire la santé et le bien-être du voisinage proche des élevages.
Les purificateurs d’air Naolyz ont le pouvoir de faire barrage à toutes ces nuisances. Dans les élevages, ils sont bien plus qu’un outil de décontamination. Ils jouent un rôle clé dans la santé et le confort des animaux et des humains.
En créant un environnement sain et dépollué, nos purificateurs s’intègrent dans un cercle vertueux. Le bien-être au travail des éleveurs et de leurs salariés augmente. Les animaux grandissent et grossissent mieux. Leur viande est de meilleure qualité. Les dépenses en antibiotiques et l’ensemble des coûts vétérinaires sont minimisés.