Contaminations croisées en laboratoire de mycologie : le danger invisible qui menace la recherche

Traitement contre le cancer, préservation des cultures agricoles, antibiotiques, recyclage des matières organiques, … Toutes ces applications ont en commun : les champignons ! C’est dans les laboratoires de mycologie que les différentes formes et propriétés de ces organismes vivants sont étudiées pour développer des applications innovantes dans des domaines très variés. Mais le défi quotidien des laboratoires de mycologie est de taille et consiste à maîtriser le risque élevé de contaminations croisées pour garantir des résultats fiables. Naolyz a accompagné l’un d’entre eux. 

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Les enjeux de la recherche en mycologie : découvrez le rôle des laboratoires

Un laboratoire de mycologie est spécialisé dans l’étude des champignons et des micro-organismes apparentés tels que les levures ou les “nouveaux organismes”. Les travaux de recherche et d’analyse en mycologie qu’on y effectue permettent de mieux comprendre les mécanismes biologiques des champignons et leurs interactions avec l’environnement.  À partir des résultats de ces études, les laboratoires peuvent développer des traitements efficaces contre des infections fongiques ou à l’inverse, utiliser les propriétés fascinantes de certains champignons pour dépolluer les écosystèmes contaminés par l’industrie ou encore innover dans les domaines de la biotechnologie et de l’industrie.

Développement de traitements contre les infections fongiques

On compte plus de 200.000 espèces de champignons parmi lesquelles certaines d’entre elles peuvent causer des maladies chez les humains. Les infections fongiques, ou mycoses, sont des affections courantes qui touchent des millions de personnes chaque année. On distingue les mycoses superficielles lorsqu’elles touchent la peau, les muqueuses, les ongles ou les cheveux et les mycoses profondes qui affectent les organes des personnes ayant un système immunitaire affaibli. Les champignons peuvent aussi être à l’origine de maladies chez les animaux et les plantes impactant ainsi les élevages, les cultures, les arbres et les légumes, entraînant des pertes économiques importantes.

Ainsi, la connaissance des espèces de champignons pathogènes et de leurs modes de transmission permet de diagnostiquer et de traiter efficacement les infections fongiques et les intoxications par des toxines fongiques.

Protection biologique des cultures

Les champignons dits « entomopathogènes » sont des champignons naturellement présents dans le sol qui colonisent une plante non pas pour la détruire ou l’affaiblir mais au contraire pour vivre en symbiose avec elle. Ces champignons comme le Beauveria infectent les insectes par simple contact et entraînent leur mort. Ces variétés de champignons sont élevées en laboratoire pour produire des bio-insecticides. Le Trichoderma, lui, est largement utilisé pour développer des traitements biologiques contre les maladies affectant les racines ou le mildiou.

Recherche médicale et découverte de nouveaux médicaments

Les champignons sont également une source importante de nouveaux médicaments. C’est au champignon filamenteux Penicillium que nous devons la pénicilline, antibiotique découvert en 1928 par Alexander Fleming et qui a révolutionné la médecine. Plus tard, en 1971, sera découvert la ciclosporine dans un champignon microscopique appelé Tolypocladium inflatum.  La ciclosporine est un immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet de greffes mais aussi pour le traitement de la polyarthrite, du psoriasis ou de maladies rénales. De nombreuses études exploitant le potentiel des propriétés des champignons sont en cours dans le monde et notamment dans la recherche contre le cancer.

Application industrielle

Les champignons, grâce à leur équipement enzymatique remarquable, sont utilisés par les industriels et font l’objet de recherche pour un large marché d’applications : la bio-dépollution, le recyclage des matières, la production de biocarburant, le blanchiment écologique de la pâte à papier, la fabrication d’emballages biodégradables, … Sans oublier bien sûr l’industrie agroalimentaire qui utilise les champignons comme ingrédient. La fermentation issue des levures permet de fabriquer de nombreux produits de consommation courante tels que les yaourts, le pain, le fromage, la bière ou encore le vin.  

Qu’est-ce qu’une contamination croisée ?

Une contamination croisée est un transfert involontaire de bactéries, de virus ou de champignons d’une surface à une autre. Dans les laboratoires de mycologie, le risque de contamination croisée entre les échantillons est considérablement augmenté en raison de la nature même des champignons et de la haute volatilité de leurs spores qui peuvent aisément se propager dans l’air. Pour réduire ces risques les laboratoires doivent observer des mesures de prévention très strictes quant aux équipements de protection des travailleurs, à la manipulation des échantillons, à la stérilisation des équipements et au système de traitement de l’air.

La contamination croisée en laboratoire : un coût financier et humain très élevé

Une contamination croisée dans un laboratoire n’est pas sans conséquences. Les résultats de recherches ou d’analyses peuvent être faussés et mener à des erreurs dans les conclusions d’étude ou à des erreurs de diagnostics. La situation peut aussi rapidement devenir incontrôlable si les spores fongiques se propagent dans le laboratoire et les réseaux aérauliques, ce qui provoque une contamination généralisée exposant en outre le personnel du laboratoire à un potentiel risque d’infection. Mais les conséquences ne s’arrêtent pas là :

La réputation du laboratoire peut être remise en cause.

Une contamination croisée peut être perçue comme une marque de négligence et nuire à la crédibilité et au professionnalisme du laboratoire. La confiance des patients, du secteur médical mais aussi des industriels est alors en jeu.

Des poursuites judiciaires peuvent être engagées

Dans le cas où un patient ou un employé du laboratoire subit un préjudice suite à une contamination croisée, celui-ci peut intenter une action en justice contre le laboratoire. Les coûts associés à une telle action peuvent rapidement devenir exorbitants sans compter les effets désastreux sur le maintien des activités du laboratoire et là encore, sur sa réputation. 

Le coût financier d’une contamination croisée à ne pas négliger

La gestion de la contamination a elle aussi un coût : le nettoyage, la stérilisation des équipements et des locaux, … Les retards dans les recherches et la production de résultats peuvent aussi entraîner des pertes de revenus voire des pénalités pour le laboratoire.

Comment maîtriser le risque de contamination croisée dans un laboratoire de mycologie ? Un cas pratique Naolyz :

Au vu des coûts et des lourdes conséquences que peut entraîner une contamination croisée, il est essentiel pour les laboratoires de mettre en place des mesures de prévention. Mais dans certains cas, le suivi des mesures conformes aux usages ne suffit pas à assurer la protection des conditions exigées dans un centre de recherches. C’est ce qui est arrivé à un éminent laboratoire universitaire français.

Ledit laboratoire spécialisé en mycologie menait des recherches sur le développement d’un champignon destiné à dépolluer les sols souillés par des décharges sauvages. Ce champignon, ultra résistant, avait contaminé l’ensemble des conduits de ventilation des centrales de traitement de l’air affectant ainsi leur laboratoire et ceux attenants. La contamination des milieux de culture avait alors entraîné des perturbations majeures qui ont impacté les résultats de leurs recherches.

Pour stopper cette contamination, le laboratoire a fait appel à la technologie innovante de Naolyz. Après une évaluation du niveau de contamination, notre équipe d’experts a installé un purificateur d’air LYZ 6 M+. Pour mesurer l’action du LYZ 6 M+, des prélèvements ont été réalisés sur une paillasse avant et après 2 heures de fonctionnement. Les résultats sont incontestables. Le système de traitement de l’air par oxydation évolutive avancée de Naolyz a permis d’éliminer toute trace du champignon dans le laboratoire et dans l’intégralité du réseau de gaines de ventilation. Les nouvelles conditions de qualité de l’air et des surfaces ont permis la reprise des activités du laboratoire.

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Des épurateurs d’air à la hauteur des enjeux et des exigences de propreté particulaire des laboratoires

Chez Naolyz, nous proposons des solutions concrètes et sur-mesure offrant un ciblage avancé adapté aux environnements sensibles et soumis à des normes exigeantes comme tel est le cas des laboratoires mais aussi des hôpitaux et cliniques, EHPAD ou centres de cancérologie. Grâce à leur technologie d’oxydation évolutive avancée, les purificateurs d’air professionnels Naolyz captent et détruisent les polluants à 99,999 % (LOG 5) dans l’air et à 99,99 % (LOG 4) sur les surfaces. Quelle que soit la volume de vos laboratoires à traiter, nos spécialistes sont à votre écoute et sauront répondre à vos besoins. Prenez rendez-vous dès maintenant.