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Grippe aviaire : symtômes, traitement et prévention

La grippe aviaire, une maladie virale redoutable, ne cesse de menacer les élevages de volailles et les populations d’oiseaux sauvages à travers le monde. Souches H5N1, H7 et H9… ces noms résonnent comme des avertissements, rappelant l’ampleur des épidémies passées. Transmissible entre espèces animales, et parfois même aux humains, cette infection respiratoire peut causer une mortalité alarmante, rendant urgent le déploiement de mesures de prévention et de protection. Face à ce virus hautement pathogène et à sa capacité de mutation, quelles solutions sont réellement efficaces pour protéger les élevages, limiter les foyers d’infection et réduire les risques pour les éleveurs et la santé publique ? Du confinement des animaux à la vaccination, en passant par l’utilisation d’antiviraux comme le Tamiflu, explorez avec nous les stratégies et solutions disponibles pour lutter contre cette menace épidémique.

Les symptômes de la grippe aviaire chez les animaux

La grippe aviaire se manifeste chez les oiseaux sous plusieurs formes, allant d’une simple baisse d’appétit à des signes cliniques plus graves et visibles. Les symptômes varient en fonction de la souche virale et du niveau de pathogénicité, mais certains signes communs peuvent alerter sur une possible infection :

  • Problèmes respiratoires : toux, éternuements, écoulements nasaux et difficulté à respirer ;
  • Troubles neurologiques : déséquilibre, tremblements, mouvements anormaux et désorientation ;
  • Symptômes digestifs : diarrhée et excréments anormaux ;
  • Chute de la production d’œufs : une baisse brutale de la ponte chez les oiseaux pondeurs ;
  • Décoloration et gonflement : crête, caroncules et pattes peuvent montrer des taches violacées ou un gonflement ;
  • Signes généraux de malaise : abattement, faiblesse, manque d’appétit.

 

Chez les volailles, ces symptômes peuvent se manifester rapidement après l’infection et, dans les cas de grippe aviaire hautement pathogène (HPAI), entraîner une mortalité élevée en quelques jours. Chez l’homme, bien que la transmission soit rare, les symptômes se rapprochent de ceux d’une grippe classique : fièvre, toux, courbatures, mais peuvent évoluer en infections respiratoires graves, rappelant l’importance de la prévention et de la surveillance.

Les traitements existants de la grippe aviaire


Pour contrôler l’infection et éviter son expansion, un certain nombre de méthodes existent pour réduire le risque de transmission à l’homme mais aussi aux autres animaux. Voici une liste non exhaustive :

  • Vaccination préventive : des vaccins spécifiques peuvent être administrés aux volailles pour renforcer leur immunité contre les souches virales connues, limitant ainsi les risques de foyers d’infection dans les élevages.

  • Antiviraux : des médicaments comme le Tamiflu (oséltamivir) et le Relenza (zanamivir) peuvent être prescrits pour atténuer les symptômes de la grippe aviaire chez les humains exposés au virus, bien que leur utilisation soit strictement encadrée.

  • Confinement et isolement : dès qu’un foyer d’infection est détecté, il est impératif de confiner les volailles infectées et de mettre en place des zones de quarantaine pour éviter la transmission à d’autres élevages et animaux sauvages.

  • Abattage sanitaire : dans les cas de grippe aviaire hautement pathogène, l’abattage des volailles infectées et des animaux exposés peut être nécessaire pour stopper l’épidémie et limiter les risques pour la santé publique.

  • Hygiène et désinfection : des mesures strictes de nettoyage des équipements, des installations et des vêtements sont essentielles pour empêcher la propagation du virus. L’utilisation de produits désinfectants adaptés permet de neutraliser les particules virales présentes dans les locaux. Il est possible également de purifier l’air à l’aide d’un purificateur d’air ou d’un système de traitement d’air.

  • Surveillance renforcée : la surveillance des oiseaux, en particulier les espèces sauvages réservoirs du virus, et les tests réguliers des élevages permettent de détecter rapidement la présence du virus et d’intervenir en amont.

Prévenir la grippe aviaire avec un purificateur qui détruit les virus

Prévenir la grippe aviaire dans les élevages n’est pas aisé. Depuis fin 2021, une nouvelle épidémie touche durement la France . Selon le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, plus de 1 100 élevages ont déjà été touchés. Conséquence directe : plus de dix millions de volailles ont déjà été abattues à fin mars 2022. Ce chiffre record montre à quel point cette épizootie d’influenza aviaire est sévère. Il rappelle aussi combien les virus peuvent être destructeurs dans le monde animal, notamment dans les élevages de volaille. L’épisode épidémique actuel n’est hélas pas le premier à toucher la France. Entre l’automne 2020 et le printemps 2021, la grippe aviaire avait contraint les éleveurs de volaille français à euthanasier plusieurs millions de canards et poulets. Et avant cela, deux crises liées aux virus grippaux de type A avaient déjà impacté la filière avicole entre 2015 et 2017. La grippe aviaire est devenue un cauchemar pour les éleveurs, qui ne veulent plus vivre de telles situations. Face à ce constat, les appareils de purification de l’air ont plus que jamais un rôle à jouer.

La grippe aviaire ne peut pas être traitée à la légère

La grippe aviaire touche toutes les espèces de volailles et tout épisode épidémique a des conséquences économiques lourdes.

En effet, ce sont d’abord les oiseaux sauvages migrateurs qui contractent cette maladie virale de façon asymptomatique. Or, dès lors qu’ils entrent en contact avec les volailles domestiques ( via contamination aérienne ou par contact direct via des matières contaminées) cela cause de grandes épidémies aviaires car ces dernières ne contrôlent pas le virus.

En France, chaque crise épidémique menace directement plusieurs milliers d’emplois et engendre d’importantes pertes de marchés. La prévention de la grippe aviaire est donc une nécessité pour l’ensemble des acteurs de la filière avicole. Elle passe entre autres par une biosécurité stricte dans les élevages.

La biosécurité désigne l’ensemble des mesures préventives et réglementaires visant à réduire les risques de diffusion et transmission de maladies infectieuses. Parmi ces mesures, la purification de l’air joue un rôle central. Et ce, dans tous les bâtiments abritant les volailles domestiques. L’objectif est clair : il faut protéger les animaux d’une contamination potentielle par l’air ambiant.

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Comment purifier l’air dans les élevages de volailles ?

 

La purification efficace de l’air dans les hangars d’élevage n’est pas toujours facile à mettre en place. Les éleveurs le savent. Les bâtiments à traiter abritent souvent de grands volumes d’air. Ces volumes d’air vont aussi de pair avec la présence de nombreuses poussières. Autant de particularités qui imposent aux appareils de purification un niveau de performance élevé. Il faut purifier l’air intérieur de façon ultra efficace tout en préservant les équilibres naturels et en protégeant la santé des animaux et des humains.

La technologie utilisée a son importance

Chez Naolyz, nous avons fait de la lutte contre les virus une obsession. 

Afin d’équiper au mieux les élevages, nous adaptons notre technologie existante aux besoins spécifiques du secteur. Nous avons déjà imaginé un modèle « plafonnier » à double turbines et double réacteurs, capable de traiter de 20 000 à 40 000 m3 /h. 

En étant suspendu au plafond nous réduisons ainsi le risque d’encrassement du pré-filtre due à la poussière. 

Aujourd’hui, les élevages de toutes tailles sont concernés par l’impératif de décontamination. Car sans purification efficace, le virus de la grippe aviaire continuera à se propager parmi les volailles.

Quels bénéfices la filière volaille retire-t-elle de l’usage des purificateurs ?

Prévenir la grippe aviaire est une urgence et une priorité. Mais les moyens de lutte utilisés dans les élevages peuvent-ils avoir d’autres effets bénéfiques ? Comment les purificateurs d’air aident-ils la filière avicole à répondre aux enjeux sanitaires et économiques actuels ?

Qualité de l’air et santé sont liés

La concentration d’animaux dans des bâtiments peu ventilés crée diverses nuisances. Les excréments et la nourriture dégagent des odeurs, de l’ammoniac et d’autres gaz malodorants. Les poussières sont aussi omniprésentes dans l’air intérieur. Or les odeurs, les polluants atmosphériques et les poussières affectent la santé et le bien-être des volailles, des éleveurs et de leur personnel. Voire la santé et le bien-être du voisinage proche des zones d’élevage.

Les purificateurs d’air ont le pouvoir de faire barrage à toutes ces nuisances. Dans les élevages, ils sont bien plus qu’un outil de décontamination face à la grippe aviaire. Ils jouent un rôle clé dans la santé des animaux et des humains.

Le cercle vertueux de la purification

En créant un environnement sain et dépollué, les purificateurs s’intègrent dans un cercle vertueux. La viande des volailles est de meilleure qualité. Les animaux grandissent et grossissent mieux. Les dépenses en antibiotiques et l’ensemble des coûts vétérinaires sont minimisés. Dans les bâtiments d’élevage, le temps consacré au dépoussiérage, au nettoyage et à la désinfection est réduit. Les équipements sont maintenus en bon état plus longtemps. Les entreprises préservent leurs marges. Elles produisent mieux, avec moins de pertes et plus sereinement.