polluants-tertiaires

L'air intérieur dans le secteur tertiaire : les 5 polluants qui peuvent affecter la qualité de l'air que vous respirez

Plus de 20 millions de personnes travaillent dans le secteur tertiaire en France : dans les commerces, les hôpitaux, les écoles, les transports, les bureaux, … Des lieux de vie et des espaces clos où nous passons plus de 80% de notre temps. La pollution de l’air intérieur est un sujet qui interpelle de plus en plus les Français, et pour cause. Son coût humain et financier est lourd pour la collectivité puisqu’il est évalué à 19 milliards d’euros par an. Alors… Quel air respirons-nous ?

Les polluants cachés dans l’air intérieur : ce que vous devez savoir

L’air est constitué d’azote (78%), d’oxygène (21%) et de différents gaz rares (1%). Ceci est la théorie… Car l’air n’est jamais pur à 100%. Il est dégradé par des polluants émis par les différentes activités humaines mais aussi par des phénomènes naturels. 

Aujourd’hui, nous savons que l’air intérieur est 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur. En effet, les sources de pollution de l’air intérieur sont multipliées. On y retrouve les polluants issus :

  • des matériaux de construction, des produits d’ameublement et de décoration,
  • des occupants eux-mêmes,
  • mais aussi de l’environnement extérieur.

1. Poussières et particules

Les poussières et les particules sont des substances solides en suspension dans l’air de différentes compositions chimiques et de différentes tailles. Elles proviennent de diverses sources telles que les activités industrielles, les moyens de transport, l’agriculture, les systèmes de chauffage, la construction, la combustion de matières fossiles ou les feux de forêt. Il existe 3 sortes de polluants solides : 

  • les particules de métaux lourds et minéraux comme le plomb, l’amiante, le mercure, l’aluminium, le titane ou encore le chrome que l’on retrouve dans les matériaux de construction.
  • les plastiques comme le polyéthylène, les phtalates, ou le polycarbonate. Ceux-ci proviennent de l’usure des mobiliers, des matériaux d’emballage, des textiles ou des revêtements en PVC.
  • les produits pesticides (insecticides et antifongiques) utilisés pour les traitements du bois et libérés sous forme de poussière par usure ou lors d’opération de ponçage ou de perçage.

Quels impacts ? Les effets des poussières et particules sur notre santé dépendent bien sûr de la quantité absorbée mais aussi de leur taille. Plus les particules sont fines, plus elles pénètrent profondément dans les poumons et peuvent provoquer des dommages irréparables sur le système respiratoire, reproducteur, cardiovasculaire et immunitaire augmentant les risques d’asthme, de maladies cardiaques et de cancer. Ces particules solides facilitent aussi la propagation de maladies infectieuses en transportant bactéries et virus.

2. Les micro-organismes et particules biologiques

Les microorganismes sont des êtres vivants invisibles à l’œil nu qui ont la particularité de se reproduire rapidement. On les retrouve dans tous les environnements et sur toutes les surfaces incluant notre propre peau. La plupart des microbes ne sont pas nocifs et jouent même un rôle essentiel dans le cycle de la matière. D’autres en revanche, peuvent affecter la qualité de l’air intérieur et avoir des effets néfastes sur la santé par leur nature pathogène ou en raison d’une prolifération excessive. Ce sont les bactéries, les virus et les moisissures

Les pollens complètent la liste des biocontaminants. Particulièrement allergisants, les pollens sont transportés en grande quantité par le vent et pénètrent très facilement les espaces intérieurs. En France, plus de 20% des enfants et 30% des adultes sont concernés par les effets néfastes du pollen.   

Quels impacts ? Les effets sur la santé varient considérablement d’une personne à l’autre et en fonction de l’agent pathogène. Les personnes âgées, immunodéficientes, les femmes enceintes ou les enfants sont particulièrement vulnérables face aux micro-organismes.

3. Les polluants gazeux et chimiques

Les composés organiques volatiles (COV)

Les COV sont des substances chimiques produites par de nombreux produits de consommation courante. On les retrouve absolument partout : dans les peintures, les vernis, la colle, les détergents, les encres, les désodorisants, les cosmétiques, la fumée de tabac, les gaz d’échappement, les vapeurs de cuisson, le mobilier neuf, et même certains jouets… La liste est très longue. Les COV reconnus comme les plus toxiques sont le benzène, le formaldéhyde, le toluène, le perchloréthylène et le trichloréthylène.  

Quels impacts ? Lorsque l’air intérieur est contaminé par des COV, il représente un risque pour la santé. À court terme, les COV provoquent des maux de tête, des irritations du nez, de la gorge et des yeux ou encore de la peau. Sur le long terme, les COV augmentent le risque de cancers de maladies cardiovasculaires et respiratoires. Ils peuvent également impacter le système reproducteur.

Le monoxyde de carbone (CO)

Le monoxyde de carbone est un gaz inodore, non irritant et invisible mais pourtant hautement toxique. Il est produit par la combustion incomplète du charbon, du bois, du gaz naturel, de l’essence ou du diesel. L’émission de monoxyde de carbone dans l’air intérieur est provoquée par un dysfonctionnement, une mauvaise utilisation ou un mauvais entretien d’un appareil de chauffage (poêle, chaudière) souvent associé à une ventilation insuffisante ou défectueuse. 

Quels impacts ? Les effets sur la santé sont les mêmes qu’un gaz asphyxiant. À faible concentration, il entraîne des maux de tête, des nausées, des vomissements, de la fatigue et de la confusion. Une intoxication sévère au monoxyde de carbone peut provoquer une perte de connaissance, des convulsions, un coma et parfois la mort.

Le radon

Le radon est un gaz naturel radioactif inodore. Créé par la désintégration de l’uranium dans la croûte terrestre, il est présent partout dans nos sous-sols mais certaines régions comme l’Auvergne, le Limousin ou la Bretagne présentent des concentrations plus élevées. Le radon à l’air libre ne représente pas de danger. Mais ce gaz a la faculté de s’infiltrer dans les bâtiments par le sol. Si ces derniers ne sont pas suffisamment ventilés ou aérés, le radon s’accumule dans l’air intérieur qui devient alors néfaste pour la santé.

Quels impacts ? Le radon affecte les voies respiratoires. A court terme, il provoque des essoufflements, des difficultés pour avaler, une toux ou un enrouement. Une exposition prolongée au radon peut endommager les cellules pulmonaires et conduire à des effets irréversibles. En France, selon une étude du Centre international de Recherches sur le cancer, le radon serait la 2ème cause de cancer du poumon derrière le tabagisme.

4. Le dioxyde de carbone (CO2)

Le dioxyde de carbone est lui aussi un gaz incolore et inodore naturellement présent dans l’atmosphère. La grande différence avec les gaz polluants cités plus haut est qu’en plus d’être émis par les activités humaines (circulation routière, systèmes de chauffage à combustion), il est aussi produit par notre propre respiration (et celle de tous les êtres vivants). Ainsi, de nombreuses personnes dans un espace clos, pas ou mal ventilé, suffisent à augmenter la concentration en CO2 de l’air intérieur. 

Quels impacts ? A partir de 1000 ppm, l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’Environnement et du Travail) considère que les conséquences sur la santé humaine peuvent être nocives. Des niveaux élevés de CO2 (au-delà de 2000 ppm) ont des effets sur nos capacités cognitives et sur nos performances psychomotrices qui se traduisent par des difficultés de concentration, de la somnolence, des maux de tête, des nausées ou encore une augmentation du rythme cardiaque. 

5. L’humidité, un facteur qui accroît la pollution de l'air intérieur

L’humidité de l’air est un facteur important responsable de la pollution de l’air intérieur, et ce, de plusieurs manières :

  • Un taux d’humidité trop important favorise la croissance de micro-organismes et l’apparition de moisissures qui vont libérer des spores très volatiles.
  • L’humidité dans une pièce entraîne la dégradation des matériaux de construction. Ces matériaux peuvent alors dégager des COV potentiellement dangereux pour la santé.
  • A l’inverse, un air trop sec ne constitue pas directement une source de pollution mais ses multiples conséquences néfastes sur la santé en font un critère majeur de mauvaise qualité de l’air.

Quels impacts ? Une hygrométrie trop élevée favorise l’apparition d’allergies et de maladies respiratoires comme l’asthme. Un air trop sec peut aggraver des problèmes respiratoires mais aussi provoquer l’assèchement des muqueuses, des irritations de la peau, ou des maux de tête.

Prévenir la pollution intérieure dans le secteur tertiaire : les solutions NAOLYZ

Garantir un environnement sain et sûr tant pour les travailleurs que les visiteurs, est une responsabilité partagée pour les entreprises du tertiaire. Des normes et règlements strictes en matière de qualité de l’air intérieur fixent des limites pour les concentrations de polluants comme les COV ou les particules fines. Ces réglementations imposent également l’installation de systèmes de ventilation et l’étiquetage des produits de la construction sur leur niveau d’émission de polluants.

Les entreprises et les établissements publics peuvent aussi adopter des pratiques volontaires. Chez NAOLYZ, nous proposons des solutions concrètes et sur-mesure pour assurer une meilleure qualité de l’air intérieur à vos salariés et aux publics que vous accueillez. Grâce à leur technologie d’oxydation évolutive avancée, les purificateurs d’air professionnels NAOLYZ captent et détruisent les polluants de l’air intérieur.  Quelle que soit la surface de vos locaux à traiter, nos spécialistes sont à votre écoute et sauront répondre à vos besoins. Prenez rendez-vous dès maintenant.

Purificateur-d-air-naolyz