Hiver 2022 : comment prévenir l'épidémie de bronchiolite ?

Crise en pédiatrie. Les services d’urgences pédiatriques sont débordés face à l’épidémie de bronchiolite qui sévit actuellement en France et peinent à assurer la prise en charge des nourrissons malades. Un plan d’urgence national a été déclenché par le Gouvernement pour faire face à cette situation préoccupante. La bronchiolite, particulièrement virulente cette année, est un véritable problème de santé publique.

Lutter contre la propagation du virus devient un enjeu majeur pour limiter la saturation des services hospitaliers. Pour y parvenir et en l’absence de traitement, la prévention est un axe prioritaire. Mieux comprendre la bronchiolite et pour mieux prévenir l’épidémie : les infos essentielles dans cet article.

Les professionnels de santé tirent la sonnette d’alarme face à l’épidémie de bronchiolite

Cette année, l’épidémie de bronchiolite semble prendre des proportions alarmantes. Au 9 novembre 2022, on comptait déjà 6.891 enfants vus aux urgences dont 92% de moins d’un an. L’épidémie, qui n’épargne aucune région française, n’a pourtant pas encore atteint son pic hivernal, attendu en décembre.

En France, la bronchiolite est un véritable problème de santé publique. Chaque hiver, près d’un nourrisson sur 3 contracte la maladie soit environ 480.000 enfants de moins de 2 ans. Cette épidémie entraîne une saturation des services d’urgences et de pédiatrie déjà fragilisés.

Depuis plusieurs années, les épidémiologistes constatent une augmentation du nombre d’enfants touchés et en proportion une augmentation des cas « graves ». Le début de l’épidémie est aussi de plus en plus précoce. Démarrant généralement mi-octobre et se terminant fin mars, cette année, les premiers cas de bronchiolite sont apparus dès la fin septembre.

La bronchiolite en 5 questions

Bronchiolite : qu’est-ce-que c’est ?

La bronchiolite est une maladie saisonnière virale qui affecte les bronchioles, ces voies respiratoires très fines dans le prolongement des bronches. Elles mesurent chez un adulte moins d’1 mm de diamètre. Le virus respiratoire syncytial (VRS) est le premier responsable des cas de bronchiolite. Il provoque une inflammation des bronchioles qui engendre des sécrétions de mucus et qui empêche l’air de circuler librement.

Extrêmement contagieux, la majorité des enfants sera touchée par le VRS au moins une fois dans les 2 premières années de leur vie mais tous ne développeront pas systématiquement une bronchiolite. Certains bébés ne présenteront aucun symptôme ou auront simplement leur premier rhume, une angine ou une laryngite.

Comment reconnaître les symptômes de la bronchiolite ?

La bronchiolite commence par une toux, un rhume ou de la fièvre. En cas d’infection aiguë, le bébé peut présenter des difficultés pour respirer et être gêné pour prendre son biberon ou pour dormir. Le symptôme caractéristique qui ne laisse pas de place au doute est ce bruit de sifflement lorsque le bébé respire. Les symptômes peuvent être très impressionnants et nécessitent une surveillance accrue du nourrisson mais il convient de rappeler que la bronchiolite reste une maladie bénigne. La guérison est spontanée et survient entre 5 et 10 jours.

Certains bébés sont-ils plus vulnérables que d’autres ?

Les nourrissons de moins de 6 mois, les prématurés, les bébés immunodéprimés ou présentant une pathologie cardio-pulmonaire sont particulièrement exposés au VRS. Il a également été observé que les garçons sont plus vulnérables que les filles face aux risques de complication en raison d’une plus petite taille des bronchioles. Les facteurs liés à l’environnement du nourrisson sont aussi à prendre en compte : le tabagisme passif, la collectivité, la pollution de l’air ou encore la promiscuité comme dans les transports en commun ou les centres commerciaux.

Comment se transmet la bronchiolite ?

Le VRH est extrêmement contagieux et se transmet d’une personne à une autre par la salive, les postillons, les éternuements ou la toux. Ainsi, un adulte ou un enfant enrhumé peut sans le savoir être à l’origine de la bronchiolite chez un nourrisson. Capable de survivre 30 min sur la peau, entre 6 et 7 h sur des objets et jusqu’à 30 h sur certaines surfaces, le virus peut ainsi se transmettre par les mains ou les objets souillés.

Le VRH se propage également par voie aérienne. Les gouttelettes issues d’un éternuement ou de postillons restent en suspension dans l’air de quelques secondes à quelques minutes. Celles-ci représentent un volume suffisamment significatif pour être considéré comme une des voies principales de transmission. Le temps de suspension de ces gouttelettes et donc le risque de transmission du virus peut être réduit par un traitement de l’air efficace.

Quels gestes adopter pour limiter la propagation du virus en collectivité ?

Pour éviter la transmission du virus, les gestes barrières classiques que nous connaissons sont de rigueur : lavage des mains réguliers, port du masque en cas de rhume pour s’occuper de l’enfant, aération et ventilation des pièces, … Dans le cas spécifique des crèches, où le risque de contagion est élevé, il est également nécessaire (en plus de suivre les règles strictes d’hygiène) de désinfecter quotidiennement les surfaces et jouets, et de mettre en place des règles simples pour l’éviction des bébés malades.

Les crèches, un lieu privilégié de prévention des épidémies de bronchiolite

Sans surprise, plusieurs études ont confirmé que le risque d’infections est plus important dans les crèches. Ce mode de garde implique promiscuité et convivialité entre des bébés et de très jeunes enfants au système immunitaire immature et dans un espace restreint… Toutes les conditions pour favoriser la transmission d’agents pathogènes.

Mais la crèche est aussi un lieu privilégié de rencontres et d’échanges entre les parents et les professionnels de la petite enfance, ce qui en fait un espace clé pour lutter contre les épidémies hivernales. Dans le cas de la bronchiolite où peu de traitements sont nécessaires, les mesures de prévention au sein des crèches et la diffusion des bonnes informations auprès des parents sont les actions les plus efficaces pour limiter la propagation du virus.

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La solution du purificateur d’air dans les crèches pour aider à protéger nos enfants de la bronchiolite

La mise en place de mesures de prévention dans les crèches est fondamentale car ces dernières ont une incidence importante sur le nombre d’infections et de surinfections des bébés. Installer un purificateur d’air est une mesure efficace pour lutter contre la propagation des virus dans les crèches.

Les purificateurs d’air Naolyz traitent l’air de manière continue. Ils éliminent en silence les virus et bactéries mais aussi toutes les particules fines et les COV présents dans l’air ambiant et sur les surfaces de la pièce.

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