Qualité de l'air au bureau, quelles normes de sécurité ?
Qualité de l’air au bureau : entre normes de sécurité, santé et bien-être au travail
Quel air respire vos collaborateurs ? Selon une étude de l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur, l’air de nos logements et lieux de travail serait entre 5 et 10 fois plus pollué que l’air extérieur. Des chercheurs d’Harvard sont allés plus loin et ont démontré des effets avérés sur la santé des occupants mais aussi sur leurs capacités cognitives.
Sachant qu’en moyenne, nous passons chaque jour entre 7 et 10H au bureau, la question est devenue un véritable enjeu de santé publique. De plus, elle est soumise à un cadre législatif très strict. Qualité de l’air au bureau : on fait le point sur les obligations de l’employeur.
Vous êtes employeur ? connaissez-vous vos obligations en termes de qualité de l’air ?
La qualité de l’air dans les entreprises est régie par le Code du travail. Ce dernier établit les normes de sécurité au bureau. Pour cela, il fixe un cadre législatif très précis. Tant pour la construction des bâtiments abritant des salariés que pour l’employeur lui-même. Ainsi, il est de la responsabilité de l’employeur de maintenir dans les locaux un volume d’air minimum. Aussi, il doit assurer un renouvellement de l’air suffisant. En bref, vos collaborateurs doivent respirer un air sain !
Aération par ventilation naturelle
Pour répondre à ces obligations, les bureaux doivent pouvoir être aérés par ventilation mécanique ou par ventilation naturelle permanente en ouvrant portes et fenêtres. La ventilation naturelle seule est autorisée si le volume du bureau par occupant est au moins égal à 15m3. Or, en raison des normes de sécurité ou encore de leur configuration, un grand nombre de bâtiments ne peuvent pas ouvrir leurs fenêtres. A défaut, une aération mécanique est obligatoire.
Aération par ventilation mécanique
D’une part, dans le cas d’une ventilation mécanique, la loi définit un « débit minimal d’air neuf à introduire par occupant ». Celui-ci est fixé à 25 m3 par heure pour les bureaux et les locaux sans travail physique. En sus, l’article R.4222-20 impose des contrôles fréquents de votre système d’aération et de ventilation. À noter que les installations de ventilation doivent respecter des normes environnementales. Elles ne doivent pas causer de gêne ou d’inconfort aux collaborateurs.
Identifier les sources de pollution potentielles
Bien qu’efficaces, les mesures prévues par le Code du travail peuvent parfois se révéler insuffisantes en raison de la multiplicité des sources de pollution de l’air dans les espaces professionnels comme les bureaux. Pour neutraliser les polluants les plus fréquemment rencontrés, faisons le point sur leur provenance potentielle.
L’humain : première source de pollution de l’air intérieur
En premier lieu, simplement en respirant, nous rejetons du CO2 dans l’air ambiant. En cas de renouvellement de l’air insuffisant dans une pièce, celui-ci peut provoquer chez les personnes sensibles des symptômes asthmatiques et de manière générale une diminution des performances. De ce fait, notre comportement sur notre lieu de travail impacte lui aussi la qualité de l’air : utilisation de désodorisants, tabagisme ou produits de vapotage, et bien sûr les virus et bactéries que nous sommes susceptibles de diffuser.
Quand la pollution extérieure affecte la qualité de l’air intérieur
Dans certaines situations, il est préférable de ventiler mécaniquement les locaux ou d’éviter certaines heures de forte affluence pour ouvrir les fenêtres… Les particules fines d’une circulation automobile intense peuvent provoquer de l’asthme ou des bronchites voire des maladies cardiaques et pulmonaires en cas d’exposition prolongée. À cela peuvent s’ajouter les risques liés à une activité industrielle polluante à proximité ou d’un sol riche en radon.
Les polluants de l’intérieur
COV (composants organiques volatiles),virus, bactéries, spores fongiques, moisissures, particules fines, … Ces polluants présents dans l’environnement direct des collaborateurs proviennent des matériaux de construction des bâtiments et/ou de leur potentielle dégradation, des mobiliers de décoration, des revêtements de sol et muraux, des produits d’entretien… Sans oublier des imprimantes et photocopieuses qui à elles seules produisent différentes substances toxiques pour la santé. Parmi lesquelles des perturbateurs endocriniens et particules cancérigènes.
5 gestes simples pour mieux respirer au bureau
Tout d’abord, les substances nocives qui flottent dans l’air intérieur sont difficiles à identifier. En effet, elles ne sont pas détectables par les occupants comme le serait une mauvaise odeur ou une température inadéquate. Pour assurer une bonne qualité de l’air dans vos bureaux et open-space, voici quelques gestes simples à observer en fonction de la nature de vos locaux et de leur localisation :- Ouvrez vos fenêtres ! Et profitez d’une aération naturelle quotidienne.
- Besoin de nouveaux mobiliers ? Observez les étiquettes et optez pour du A+. Depuis 2013, l’étiquetage des matériaux de construction et de décoration émettant des COV est obligatoire.
- Entretenez vos systèmes de chauffage, climatisation et ventilation régulièrement.
- Pour favoriser la captation du CO2, pensez végétal ! Certaines plantes sont particulièrement indiquées comme le lierre ou le bambou.
- Décontaminez l’air ambiant de tous types de polluants en plaçant un purificateur d’air professionnel dans vos bureaux.
Prévenir les risques de contamination de l’air au travail : focus sur le purificateur d’air professionnel
Finalement, un purificateur d’air assainit l’air, en éliminant de manière continue les particules polluantes présentes dans les espaces intérieurs. Le choix d’un purificateur varie principalement en fonction du volume d’air à traiter et de la nature de la pièce (salle de réunion, open-space, bureau, salle de reprographie).
Incontestablement, l’intérêt principal d’opter pour l’installation d’un purificateur d’air est sa capacité à capter et détruire sans distinction toutes les classes de polluants : virus, bactéries, pollen, pesticides, vapeurs d’ammoniaque et de javel, etc. Ainsi, non seulement vous répondez aux normes exigées en matière de sécurité et d’hygiène dans vos bureaux mais aussi, vous sécurisez l’environnement de travail de vos collaborateurs et améliorez leurs performances.
Chez NAOLYZ, nous mettons la technologie au service de la qualité de l’air. Notre équipe vous accompagne et vous propose des solutions innovantes et sur-mesure pour vos bureaux. Prenez rendez-vous avec un de nos spécialistes et parlons de votre projet !